Deux membres du comité ,Georges Moncalvo et Benoît Déglise, ont pu se rendre au Maroc du 18 au 24 novembre 2021. Ils ont pu visiter Amnougar et rencontrer à 2 reprises le comité du Centre. Voici le résumé de  leurs visites et entretiens :

L’activité des ateliers est bonne avec 9 élèves à la bijouterie, 8 à la menuiserie, 8 à la couture, 3 à la cuisine et 1 au domaine agricole. Les perspectives pour les stagiaires en couture et en menuiserie sont réjouissantes car elles et ils sont souvent engagés ou sollicités pour des travaux. Un stagiaire de la cuisine est soutenu par Caritas Maroc pour initier son projet de cuisine ambulante. Par contre dans cette période de pandémie et en l’absence de touristes, les futurs bijoutiers auront plus de difficultés à vendre leurs créations.

La récolte du domaine agricole a été bonne, en particulier celle des olives qui permettra de produire plus d’une centaine de litres d’huile. Par contre tous les moutons ont été vendus par mesure d’économie, alors que quelques lapins et poules sont encore gardés. Le domaine agricole pose toujours problème, malgré l’engagement d’un technicien ( payé pour cette année par notre Association). Un successeur de ce technicien sera mis à disposition d’Amnougar par Caritas ,  gratuitement dès le mois de janvier 2022. Il aura pour mission d’améliorer la gestion du domaine agricole.

Le problème principal du Centre est actuellement d’ordre financier, dû essentiellement à la pandémie entraînant une absence de visiteurs et de touristes, mais surtout l’arrêt de l’apport financier de plusieurs donateurs, dont 2 importants, la communauté des religieuses franciscaines qui a quitté Ouarzazate et un couple philanthropique étranger. Le versement de l’entraide nationale ne sera effectué qu’en avril 2022. En  attendant, notre Association a décidé un versement de 8’000.-frs (80’000 dirrhams) pour aider à régler les salaires jusqu’à la fin de l’année. Les salaires constituent  le poste budgétaire principal, mais qu’il est difficile de baisser , car le licenciement des salariés, en particulier des plus anciens , est mal envisageable pour différentes raisons ( selon les dirigeants d’Amnougar , qui eux sont bénévoles). D’autres sources de revenus sont évoquées mais difficiles à trouver dans cette période de pandémie.

Durant ces visites , une rencontre avec des responsables français de l’Association  MCA et de l’organisation » Maison Familiale et Rurale de France »de l’antenne de Beauquene a été possible et  très enrichissante.

En conclusion, le centre de formation des jeunes personnes handicapées  d’Amnougar fonctionne bien actuellement, mais les perspectives d’avenir paraissent  limitées en raison des problèmes financiers rencontrés. Notre Association doit  et va  poursuivre son soutien à Amnougar, selon les buts fixés et en mémoire de Gérard Menoud.

Benoît Déglise, président

les stagiaires de la menuiserie avec leur enseignant

les élèves de la couture et leur maîtresse d’ouvrage

des membres du comité d’Amnougar avec Georges et Benoît

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